Duranus Les mines de l'Eguisse 10 Mai
Nous étions 14 à parcourir, parfois sur des chemins très sportifs, à nous rendre au départ d'Uranus à la mine de l'Eguisse (extraction d'arsenic), puis direction la Chapelle St Michel. Nous avons fait la halte déjeuner juste au-dessus de la Chapelle au pied du village des ruines de la Reine Jeanne. Quelle belle journée ensoleillée et chaude . Merci Christian pour cette belle balade !
Le retour s'est fait tout en descente
D'ailleurs, nous avons porté secours à une dame (qui était venue randonner avec son mari et une copine) qui a chuté et s'est fait très mal. Bravo les secours en montagne !!! Heureusement, que Christian, Daniel & Roger étaient là ! Arrivés au niveau des voitures, les CRS sont arrivés mais n'ont rien pu faire. En finalité, c'est son mari qui l'a amenée à la clinique.
Je vous mets ci-dessous la petite histoire de la Reine Jeanne :
"Petite fille de Robert d’Anjou, première du nom, reine de Jérusalem, de Naples et de Sicile, duchesse de l’Apouille, princesse de Capoue, comtesse de Provence, de Nice et du Piémont., la Reine Jeanne est « l’héroïne » d’une bien horrible légende. On raconte, que faisant retraite au château de Rocca Sparvièra, dont les murailles dominaient le col Saint-Roch, la Reine, très pieuse voulut assister à la messe de Noël et descendit à Coaraze par un sentier à travers les pins.
Chemin faisant, retentit à ses oreilles une troublante prédiction : « La regina en venant de la messa, troverà taula messa.» (La reine en rentrant de la messe, trouvera table mise.)
La reine, obsédée par la prophétie, quitta précipitamment l’office, au grand émoi des fidèles qui pensèrent que la reine avait le diable dans la tête. Profitant de son absence, ses ennemis s’étaient emparés de ses enfants, les avaient tués pour les rôtir, et en avaient confectionné un plat...
L’appétit aiguisé par la fatigue et le froid, elle s’accommoda fort bien, à son retour, du repas préparé et mangea ses propres enfants.
Mais, apprenant qui elle venait de manger, elle s’enfuit comme une folle et redescendit sur Coaraze en hurlant une malédiction contre le lieu maudit où un si exécrable forfait venait d’être accompli : « O ròca, ròca roquina, un jorn vendrà que sus li tieu cimas canterà plu ni gal ni galina, mas solets lu esparviers e autres aucèus sarvatgiers ! » (Roche sanglante, un jour viendra où sur tes cimes, ne chantera plus ni coq ni poule, mais seulement les éperviers et autres oiseaux sauvages !)
Bon, cela c’est la légende. La vérité oblige à dire que Jeanne n’eut pas d’enfants de ses trois premiers maris et ne vint jamais dans la vallée.
Reste la malédiction… Rocca Sparvièra dépérit peu à peu, fut détruite par un tremblement de terre au XIXe siècle puis déserté par ses habitants… Restent les éperviers…
Etonnant, non …"
A la prochaine rando. SABINE