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Randonnée du 16 Février Bonson

Randonnée du 16 Février Bonson
Par Guy AUDA

Mardi 16 Février nous avons effectué une randonnée de 13,5 km pendant 4h18 de marche effective pour un dénivelé de 861m le point le plus haut atteint étant de 792m.

Cette randonnée située sur les hauteurs de Bonson était encadrée et organisée par Jean Marie.

Bonson commune de 737 habitants est un village perché sur un contrefort du Mont Vial et domine la vallée du Var et de l'Estéron sur éperon rocheux à 300 m d'altitude. Pays d'oliviers qui produisent une excellente huile d'olive AOP de Nice extraite dans son moulin de dernière génération.

Ce village est, me concernant, rempli de merveilleux souvenirs et anecdotes indélébiles  j'y ai gardé encore de nombreux amis(es), et je suis toujours rempli de nostalgie lorsque je m'y rend.

Nous laissons donc les voitures au parking des jeux et juste à côté de la mairie nous commençons la montée par un sentier, dominant le village, bien entretenu sur une terre gelée (nous y reviendrons) en direction de la baisse du Collet St André.

La montée assez glissante à cause de plaques de glace, est accompagnée d'un vent glacial. Nous retrouvons la route menant à Revest les Roches et Tourrette du Château et par un sentier assez raide nous atteignons la baisse du Collet St André (606m) puis la baisse du Collet des Sausses (626m).

Au loin le village de Revest et celui de Tourrette du Château dominé par le Mont Vial (1550m). En changeant d'orientation le vent avait disparu et il commençait même à faire chaud sous un beau soleil.

Nous laissons la direction de Revest et Tourrette nous n'étions pas là pour participer à un concours de boules ou à un tournoi de six, (certains lecteurs se reconnaîtrons nostalgie quant tu nous tiens). Nous continuons notre circuit et nous trouvons un bel endroit pour se restaurer bien installé au soleil, ne manquant de rien comme d'habitude, avec en face de nous l'envers du "pic de "Dante" pardon du pic de Bonson.

Sur l'autre versant chaque année est déployée une croix marquant la période du" festival du peu" initié et développé par Jean Mas festival où les différents artistes exposent leurs œuvres créés avec peu de choses mais avec beaucoup d'imagination et de talent. Festival du peu "avec un peu on PEU faire beaucoup".

Après quelques repos et rigolades nous repartons joyeux et sereins, nous avons fait le plus dur nous avait dit le staff.

Sentier descendant direction le Clou et au plus profond le ruisseau.

Maintenant remontée, pas de balises, encore moins de cairn, remontée par où, vers où tout au feeling. Nous attaquons une montée direction, le sommet invisible, montée par des passages sous les ronces, les piquants, en empruntant des talus hypers glissants avec peu de prises si ce n'est certaines racines ou bois pas très sécurisants, nous passons par des semblants de passages où même les sangliers oseraient s'aventurer, quelques chutes (sans gravité) beaucoup de glissades, les cuisses commençaient à chauffer, les esprits aussi, la solidarité était la bienvenue.

Stop réunion des GPS, des Smartphones avec notre ami Visiorando, cartes IGN, boussoles, azimuts etc.

Pas tout le monde était d'accord sur la conduite à tenir fallait il redescendre ? Trouver une autre piste?  Fallait- il continuer à monter?

Le groupe était partagé entre ces deux solutions.

Autre problème la végétation était tellement dense que le drone ne pouvait pas décoller afin de nous donner une vue plus aérienne des lieux  .

Nouvelle réunion de GPS et la décision fût prise de continuer à monter vers un sommet plus aéré et plus praticable, que nous trouvons enfin sur un plateau avec une piste puis la route, une maison enfin la civilisation.

(Vous avez bien compris que cette description était teintée d'humour).

Nous retrouvons la piste et le chemin de la montée, nous n'étions pas perdu simplement trop éloigné .

Qu'à cela ne tienne il fallait rentrer avant le couvre feu, tout allait bien jusqu'à ce que nous retrouvions ,rappelez vous , le sentier avec la terre glacée du début et bien là la terre avait degelée et c'était transformée en boue épaisse collant aux chaussures, glissante , avec des passages improbables et assez dangereux, glissades, acrobaties , figures plus ou moins maîtrisées étaient au programme, les chaussures quelquefois remplies de boue , nous retrouvons avec joie et fatigue le village.

Nous n'avions plus beaucoup de temps malheureusement pour déguster les délicieuses bugnes cuisinées et offerte par Colette et arrosées par un excellent cidre débouché par Philippe.

Un grand merci à notre ami Jean Marie pour nous avoir concocté cette magnifique et atypique escapade au combien sportive et quelquefois compliquée, effectuée toujours dans la joie, la convivialité, le partage, la bienveillance, le dévouement, la solidarité et surtout l'amitié.

A bientôt pour de nouvelles et belles aventures.

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