rando du 29 Juin La Cime de CACIA

Rando du 29 Juin Cime de la CACIA Sigale
par Guy AUDA

Mardi 29 juin notre groupe de 15 joyeux, courageux et sportifs randonneuses et randonneurs a effectué une randonnée de 11,5 km pour un dénivelé de 720m pendant 3h45 de marche effective le point le plus haut atteint étant de 1125m.

Cette randonnée était organisée et encadrée par notre ami Gérard avec la collaboration pour la partie historique de sa compagne Isabelle.

Le point de départ de cette escapade se situant au village de Sigale 197 habitants (les Sigalois), un charmant village médiéval incrusté dans une falaise rocheuse qui surplombe la verte, boisée et magnifique vallée de l'Estéron.

Nous prenons donc au sortir du parking le sentier en direction de la cime de la Cacia but de notre périple.

Nous parcourons un sentier au milieu de paysage bucolique et odorants au milieu des genêts, des prés, de la verdure.

Arrivé à une balise deux solutions s'offrent à nous pour parcourir la boucle que nous nous étions fixé : soit la montée matinale par la partie ubac donc la fraîcheur, soit la partie plus sèche, rocailleuse et exposée aux chauds rayons du soleil.

Nous choisissons de partir "à la fraîche " par des sentiers et chemins ombragés, les jambes caressées par les herbes encore humides de rosée.

Nous faisons un détour afin d'aller admirer le superbe vieux pont de Sigale qui traverse la rivière Riolan affluent de la rivière Esteron et qui servait de frontière entre la France et le Comté de Savoie jusqu'en 1860.

Nous revenons sur nos pas afin d'atteindre la route D17 que nous parcourons un instant afin d'admirer d'en haut une partie des gorges du Riolan, un des plus beau canyon de France paradis du canyonisme et des adeptes du canyoning, des gorges époustouflantes, un dédale de roches érodées, de vasques, de labyrinthes, impressionnant.

Nous admirons vu d'en haut également la magnifique architecture atypique du pont de Sigale, un chef d'œuvre d'architecture en nous positionnant à l'époque de sa construction.

Nous arrivons sur la commune de Cuebris au lieu dit le Pâli et nous bifurquons afin de nous diriger par un sentier vers la cîme de la Cacia par le bois de la Cacia.

La montée quelquefois assez rude mais souvent abritée du soleil, sur un sentier quelquefois moquetté et bordé de lavandes sauvages, de thym, de romarins, de sarriette, un plaisir odorant.

Deux intrépides randonneurs ayant loupé la balise de bifurcation devant nous mener au sommet on été vite rattrapés par Gérard, et tous ensemble, nous retrouvons un sentier assez raide et rocailleux qui nous emmena presque au sommet.

Nous étions sur une arête et de chaque côté s'étalant un formidable spectacle de montagne plus ou moins lointaines.

Du haut Esteron d'un côté aux cimes

Nous avions bien transpiré durant cette ultime montée et là nous retrouvons un peu de climatisation afin de rechercher l'endroit idoine pour se restaurer. Difficile car pas d'arbres pour se protéger d'un soleil violent et c'est un peu dispersé à l'ombre de maigres feuillages que nous reprenons des forces.

Nous étions à quelques "encablures" du sommet mais que néni aucun volontaires, (à part moi!!!!! ) personne n'a voulu franchir les derniers mètres.

Une petite somnolence s'installa, quelques et même beaucoup de paroles des dames du groupe (je plaisante et chambre un peu) et il fallait redescendre par le sentier que nous aurions pu prendre le matin et qui outre le fait d'être pentu, rocailleux, glissant, raviné était en plein soleil, une grosse chaleur nous a envahie, et qui outre le fait d'être pentu, rocailleux, glissant ,raviné était en plein soleil, une grosse chaleur nous a envahie. Par un sentier minéral qui se faufile par un tracé au milieu des falaises nous cheminions sous la barre des Molières aux nuances ocres et grises, du beau du très beau.

Petit à petit nous arrivons au village assoiffé et nous nous jetons littéralement sur la magnifique fontaine ronde (avec son lavoir couvert) datant de 1583 et restaurée en 1811 c'est la seconde fontaine la plus ancienne du comté ( la 1ere étant Peille) et elle est située sur la place de la mairie.

Bien abreuvé nous pouvons commencer la visite de ce charmant village en parcourant les ruelles étroites et en escaliers, passant sous des porches et des voutes reliant de belles maisons de villages restaurées et fleuries blotties les unes aux autres typique des anciens villages de l'arrière pays.

Nous escaladons les dernières marches afin d'accéder à la tour de l'horloge qui s'élève à l'emplacement du second château qui date du 19ème siècle et qui a pu être édifiée grâce entre autres à des dons et à la générosité du baron Raphaël Bishoffeim, riche banquier hollandais devenu français en 1880, député entre 1885 et 1906 à Nice puis à Puget Théniers, controversé mais mécène et philanthrope.  Le mécanisme d'horlogerie est d'origine.

Le point d'orgue de cette superbe randonnée s'est effectué au bar du village de Roquesteron où nous avons pu boire le verre de l'amitié

Une magnifique randonnée effectuée sous la chaleur toujours dans un esprit de convivialité, de partage, de solidarité de joie, de bonne humeur, de bienveillance et surtout d'amitié.

Un grand merci à notre ami Gérard qui comme à son habitude nous a permis grâce à ses connaissances, son expérience, son parfait encadrement et son humour d'effectuer cette superbe escapade.

A bientôt pour de nouvelles et belles aventures.